66e Congrès de l'Acfas, 11-15 mai 1998,
Université Laval, Québec
Colloque 207 de l'association
canadienne-française pour l'avancement des sciences
Responsable:
François Corriveau, IPP/Université McGill
Programme du Colloque
Le colloque aura lieu le lundi 11 mai 1998,
toute la journée
Session de l'avant-midi
Président de séance:
François CORRIVEAU, IPP/Université McGill
09:00
-
Yves LAROCHELLE, Université Laval,
ylaroche à phy.ulaval.ca
-
La dynamique des collisions d'ions lourds aux énergies
intermédiaires.
- Conférence invitée.
-
Présentation
09:40
-
Isabel TRIGGER, Université de Montréal,
trigger à lps.umontreal.ca
-
La mesure des couplages $W^+W^-Z^0$ et $W^+W^-\gamma$
avec le détecteur OPAL.
-
Le grand collisionneur électron-positron (LEP) au CERN tourne
depuis 1996 à des énergies suffisamment
élevées pour que des bosons $W^\pm$ réels y soient
produits en paires. Cette production nous permet de mesurer directement
les couplages trilinéaires d'une paire de $W^\pm$ avec un photon
ou un boson $Z^0$. Dans presque la moitié des
événements, chacun des $W$ se désintègre en
quark--anti-quark, et l'événement a une topologie de
quatre jets dans le détécteur. Dans ces
événements hadroniques il est nécessaire de
déterminer quelle est la paire de jets associée à
chacun des $W$. Il faut ensuite utiliser des techniques comme la
jetcharge pour déterminer si une paire de jets
donnée provient du $W^+$ ou du $W^-$. Les techniques d'analyse
seront exposées brièvement, et des résultats
préliminaires pour le détecteur OPAL seront
présentés.
-
Présentation
10:00
-
Pierre DEPOMMIER, Université de Montréal,
pom à lps.umontreal.ca
-
Recherche d'un signal de violation de l'invariance par renversement
du temps.
-
De toutes les symétries d'intérêt en physique des
particules, trois sont particulièrement importantes: la
parité (P), qui transforme un système physique en son
image dans un miroir; la conjugaison de charge (C), qui transforme la
matière en antimatiére et vice-versa; le renversement du
temps (T), qui inverse le sens du mouvement et échange
état initial et état final. En faisant des
hypothèses très générales, on peut prouver
que le produit PCT est une bonne symétrie. Par contre, on sait
que les interactions faibles violent de façon maximale les
symétries P et C. On a aussi observé une faible violation
des symétries PC et T. Le ``modèle standard'', qui
réussit à expliquer la plupart des résultats
expérimentaux observés, ne semble pas donner une
explication satisfaisante de l'origine de la violation de PC (ou de T).
Il est donc important de rechercher des sources de violation de PC (ou
de T) au delà du ``modèle standard''. L'expérience
E246, au KEK (Japon), a pour but une mesure de la polarisation
transversale du muon dans la désintégration béta du
kaon. Cette polarisation viole la symétrie T, et elle a une
valeur quasiment nulle dans le ``modèle standard''.
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Présentation
10:20
-
Thomas GRÉGOIRE, Université de Montréal,
gregoirt à jsp.umontreal.ca
Hélène NADEAU, Université McGill,
nadeau à physics.mcgill.ca
David LONDON, Université de Montréal,
london à lps.umontreal.ca
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Dileptons et modèle 3-3-1.
-
Le modèle standard décrit très bien la plupart des
phénomènes observés en physique des particules. Par
contre, il laisse plusieurs questions sans réponse. Pour cette
raison, plusieurs autres modèles ont été
développés et quelques uns d'entre eux prédisent
l'existence de dileptons. Les dileptons sont des particules se couplant
à 2 leptons et pouvant avoir une charge de $+$2 ou $-$2. En
théorie, l'existence de dileptons donnerait lieu à des
phénomènes que l'on pourrait facilement differentier des
phénomènes predits par le modèle standard. Donc,
les théories prédisant de telles particules pourraient
être validées ou infirmées si l'on pouvait atteindre
des énergies assez grande pour produire des dileptons. Nous avons
étudié plus particulièrement les dileptons du
modèle 3-3-1 et leur production à un collisionneur
hadronique. Je discuterai des particularités du modèle
3-3-1 ainsi que des conséquences de l'existence de dileptons dans
un tel modèle.
-
Présentation
10:40
-
Pause-café
(si le temps le permet, à confirmer)
10:40
-
Louis LESSARD, Université de Montréal,
lessard à lps.umontreal.ca
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PICASSO et la matière sombre froide.
- Conférence invitée.
Présentation
11:20
-
Yves GOUVERNEUR, Université Laval,
ygouvern à phy.ulaval.ca
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Phase de Berry et quantification de Skyrmions.
-
Cet exposé vise à montrer le rôle de la phase de
Berry dans la quantification de Skyrmions. Les Skyrmions sont des
solitons pouvant décrire (entre autres) les hadrons à
basse énergie. La phase de Berry est une phase quantique qui se
manifeste dans l'étude de systèmes en évolution
adiabatique. Elle est reliée à de nombreux
phénomènes physiques comme, par exemple, l'effet
Aharonov-Bohm. D'autre part, dans des systèmes comportant deux
types de degrés de liberté (rapides et lents), la phase de
Berry intervient dans l'apparition ''magique'' d'une nouvelle
symétrie de jauge (approximation de Born-Oppenheimer).
Il sera montré que pour quantifier les skyrmions, on utilise
quelque chose qui ressemble à la phase de Berry...
L'intérêt de cette approche est qu'elle est
géométrique, et qu'elle ouvre des portes à de
possibles généralisations...
-
Présentation
11:40
-
Mathieu DOUCET, Université de Montréal,
doucet à lps.umontreal.ca
-
Mesure des fonctions de structure $f_A^{\gamma}$ et
$F_B^{\gamma}$ du photon à OPAL.
-
Les collisions photon-photon simplement étiquetées
produisant une paire de muons $e^+e^- ---> e^+e^-\gamma\gamma --->
e^+e^-\mu^+\mu^-$ ont été étudiées au LEP
à l'aide du détecteur OPAL afin d'extraire deux fonctions
de structure du photon $f_A^{\gamma}$ et $F_B^{\gamma}$. Ces fonctions
de structure sont uniquement mesurables par l'étude des
corrélations azimutales dans l'état final produit par la
collision de photons. Les données LEP1 recueillies entre 1993 et
1995 ont été analysées. Cet échantillon
correspond à une luminosité intégrée de
70~pb$^{-1}$. Les mesures de $f_A^{\gamma}$ et $F_B^{\gamma}$ obtenues
sont compatibles avec les prédictions théoriques. Les
résultats de cette analyse permettent d'envisager de futures
recherches similaires appliquées aux processus de collisions
photon-photon produisant des états finaux hadroniques.
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Présentation
12:00
-
Luc GINGRAS, Université Laval,
lgingras à phy.ulaval.ca
-
Transferts de masse dans les collisions d'ions lourds.
-
Ce travail est axé sur l'étude des processus de transfert
de matière agissant entre les noyaux chauds formés lors
des collisions violentes de la réaction d'ions lourds
$^{58}Ni+^{12}C$ à 34.5 MeV/nucléon. L'expérience
fut effectuée aux installations TASCC de EACL à Chalk
River en juillet 1996 où les mesures ont été
obtenues à l'aide du multidétecteur $4\pi$ CRL-Laval. Dans
un premier temps, l'identification et la calibration en énergie
des particules chargées détectées dans toutes les
sections de la matrice furent effectuées. Par la suite, on s'est
attardé à la sélection d'une classe
d'événements quasi-complets et à son étude
en terme de centralité et de forme dans l'espace des impulsions.
Finalement, une étude détaillée des
caractéristiques du transfert de masse dans les
événements de type binaire put être menée
grâce à l'élaboration d'une méthode de
reconstruction du quasi-projectile. Il fut observé qu'un
transfert relativement important pouvait s'effectuer entre le projectile
et un col de matière reliant les deux noyaux primaires
principaux. Ce col n'étant pas totalement réabsorbé
au moment de la séparation des noyaux, plusieurs particules et
fragments légers peuvent être observés dans une
région de vitesse intermédiaire, et ce pour tous les
niveaux de centralité de la collision.
-
Présentation
12:20
-
Ahmed BENELFASSI, Université de Montréal,
benelfas à lps.umontreal.ca
-
Recherche des particules supersymétriques
au futur collisionneur LHC.
-
À l'heure actuelle, l'ensemble des observations
réalisées en physique des particules peut
s'interpréter dans le cadre d'un modèle unique: le
Modèle Standard. Ce modèle permet d'expliquer tous les
phénomènes naturels sauf pour l'instant la gravitation. Le
Modèle Standard ne constitue donc pas le point final de la
physique des particules. Un certain nombre de paramètres y sont
introduits sans autre justification que l'accord avec les
résultats expérimentaux. La prolifération de ces
paramètres porte à penser que le pouvoir prédictif
du modèle est limité et qu'il ne sera donc pas à
même de décrire tous les aspects subnucléaires de la
Nature. Le Modèle Standard apparait comme un modèle
effectif valable à basse énergie d'une théorie
beaucoup plus vaste. Les modèles actuels les plus prometteurs
font intervenir une nouvelle symétrie entre bosons et fermions:
la supersymétrie. Ses diverses propriétés ont
suffisamment intéressé les théoriciens pour qu'un
vaste programme d'étude soit entrepris dès le début
des années 1970. Du point de vue expérimental, le domaine
d'énergie accessible aux accélerateurs actuels et en
projet pourrait être supersymétrique.
Dans ce seminaire je donnerais une description sommaire de la
supersymétrie comme extension possible du Modèle Standard,
ainsi que les différentes stratégies de recherche pour
détecter les particules supersymétrique auprès du
prochain collisionneur hadronique LHC.
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Présentation
12:40 (probablement annulé)
-
François CORRIVEAU, IPP/Université McGill,
corriveau à physics.mcgill.ca
-
La physique des "jets" avec le détecteur ZEUS.
-
L'expérience ZEUS à HERA étudie les collisions
électron-proton aux hautes énergies. Dans le cadre des
analyses de diffusion inélastique profonde (DIS) et de
photoproduction ($\gamma{}p$), les ``jets'' sont, au niveau hadronique,
la manifestation de la production ou de la diffusion de partons. Il sera
expliqué brièvement comment les ``jets'' sont
observés à HERA et ce qu'ils nous permettent de
découvrir sur le contenu partonique du proton ou du photon, sur
les différences entre quarks et gluons et sur la constante de
couplage $\alpha_s$ de l'interaction forte.
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Présentation
12:40
-
Pause du midi
Session de l'après-midi
(nouveau)
Président de séance:
Georges AZUELOS, Université de Montréal
14:00
-
Pauline GAGNON, CRPP/CERN,
pauline.gagnon à cern.ch
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La physique des particules au CERN: succès, énigmes et projets.
- Conférence invitée.
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Présentation
14:40
-
Frédéric LEBLOND, Université Laval,
fleblond à phy.ulaval.ca
Luc MARLEAU, Université Laval,
lmarleau à phy.ulaval.ca
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Skyrmions déformés.
-
Le modèle de Skyrme décrit la matière hadronique
à partir d'un Lagrangien efficace possédant les
symétries de la chromodynamique quantique à basse
énergie. Les solutions de ce modèle (les skyrmions) sont
des états solitoniques stables de charge topologique non-nulle
issus d'une théorie purement bosonique mais obéissant
à la statistique de Fermi-Dirac.
La solution de symétrie sphérique utilisée dans la
description du skyrmion est inadéquate pour décrire des
états rotationnels tels que le nucléon (\(I = J =
\frac{1}{2}\)) ou la résonnance \(\triangle\) (\(I = J =
\frac{3}{2}\)) et ce, à cause d'effets centrifuges. Notre
approche consiste à considérer une alternative simple soit
une solution oblate. Cette dernière mène à des
masses plus basses pour le nucléon et le \(\triangle\). Nous
démontrons que la forme de la solution s'écrase à
mesure qu'augmente \(I = J\).
-
Présentation
15:00 (changement de présentateur)
-
Didier DAVIGNON, Université de Montréal,
davignod à lps.umontreal.ca
Hannes JÉRÉMIE, Université de Montréal,
jeremie à lps.umontreal.ca
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Mesure de la fraction d'événements à quatre quarks
à LEPI.
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La forme des correlations angulaires des événements
à quatre jets provenant de la désintégration
hadronique du Z$^0$, est comparée à celle issue du calcul
au deuxième ordre des éléments de matrice
effectué par Ellis, Ross et Terrano. Nous utilisons la
correlation Bengtsson-Zerwas qui est sensible à la fraction des
événements à quatre quarks contenue dans les
données. Après l'exposition de notre méthode
originale de sélection pour diminuer le bruit de fond des
événements à cinq jets, nous présenterons
les résultats de notre mesure de la fraction
d'événements à quatre quarks. Cette fraction peut
être représentée sous la forme du rapport, $R_{4q}$,
entre la fraction mesurée et celle prédite par le
modèle.
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Présentation
15:20
-
Ghislain BOUDREAULT, Université Laval,
gboudrea à phy.ulaval.ca
-
Reconstruction séquentielle de sources émettrices (ions lourds).
-
La compréhension de la dynamique des collisions entre ions lourds
aux énergies intermédiaires (entre 25 et 95 MeV par
nucléon) est un champ d'étude qui occupe pour une grande
part le Groupe en physique des Ions Lourds de l'Université Laval.
La connaissance de l'équation d'état du système
nucléaire est, en fait, l'objectif ultime. Entre autres
étapes préalables pour atteindre ce dernier,
s'avère importante la démarche visant à
reconstituer le ``film'' de l'émission séquentielle
(évaporation) de particules par des sources émettrices
d'ions lourds suite à des collisions. L'élaboration d'une
telle méthode de reconstruction séquentielle est possible
si l'on fait intervenir les concepts de température,
d'énergie d'excitation, de barrière coulombienne, ainsi
que des processus stochastiques tels qu'une distribution maxwellienne
des probabilités d'émission d'une particule avec une
certaine énergie cinétique hors d'un noyau chaud. Des
résultats intéressants ont été obtenus
jusqu'à maintenant en rapport avec les simulations qui ont
été faites. Ladite méthode de reconstruction pourra
éventuellement nous permettre entre autres: de bien distinguer
les événements à une source de ceux à deux
sources; d'identifier la formation d'un col entre deux noyaux lors d'une
collision; de définir les pré-fragments formés dans
les collisions centrales. On parle donc, sans contredit, d'une
démarche fort utile afin de parvenir ultimement à la
caractérisation de la structure nucléaire.
-
Présentation
15:40
-
Claude G. THÉORET, Université McGill,
theoret à physics.mcgill.ca
-
L'astrophysique des rayons gamma avec le détecteur STACEE.
-
STACEE (Solar Tower Atmospheric Cerenkov Experiment) est un
détecteur de rayons gamma terrestre conçu pour observer
dans la bande d'énergie inexplorée de 30 GeV à
environ 300 GeV. Les observations dans cette région pourront
remplir la pénurie de sources de rayons gamma qu'on trouve entre
les résultats des détecteurs EGRET et WHIPPLE et ils nous
permettront de comprendre d'avantage les blazars et les restes de
supernovas. STACEE utlisera une station d'énergie solaire aux
laboratoires de Sandia près d'Albuquerque au Nouveau Mexique.
Quand la construction sera complète, STACEE utilisera 48
héliostates pour récolter la lumière Cerenkov
créée dans l'atmosphère par les gerbes
électromagnétiques provoquées par les rayons gamma
de hautes énergies. Je présentera une description du
détecteur et de nos buts scientifiques ainsi que les
résultats préliminaires de notre analyse.
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Présentation
16:00
-
Pause-café
(si le temps le permet, à confirmer)
16:00
-
Bertrand DION, Université Laval,
bdion à phy.ulaval.ca
Luc MARLEAU, Université Laval,
lmarleau à phy.ulaval.ca
Gwendoline SIMON, Université Laval,
gsimon à phy.ulaval.ca
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Production de leptoquarks au Tevatron et au LHC: signaux et bruits
-
Nous présentons les résultats d'une analyse du signal
associé à la production de paires de leptoquarks
au Tevatron ($\sqrt{s}=1.8$ TeV, ${\cal L}=100$ pb$^{-1}$)
et au LHC ($\sqrt{s}=14$ TeV, ${\cal L}=10$ fb$^{-1}$).
Nous évaluons le rapport signal sur bruit en considérant
les différents processus du Modèle Standard possédant
la même signature. Les limites de découverte sur la masse
des leptoquarks sont estimées et comparées avec
les limites expérimentales les plus récentes.
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Présentation
16:20
-
Anna WOCH, Université de Montréal,
woch à lps.umontreal.ca
Reiner SEITZ, Université de Montréal,
rse à lps.umontreal.ca
Paul TARAS, Université de Montréal,
taras à lps.umontreal.ca
Viktor ZACEK, Université de Montréal,
zacekv à lps.umontreal.ca
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Tests de vieillissement de la chambre à dérive du
détecteur BaBar.
-
L'expérience BaBar à SLAC sera un important test du
Modèle Standard. Son but principal est de déterminer les
fondements de la violation CP au cours d'une étude des
désintégrations dans le système $B^o - \bar{B^o}$.
Pour ce faire, on a besoin d'un détecteur très efficace.
La chambre à dérive est une composante importante de ce
détecteur. Son fonctionnement pourrait être sensiblement
alteré par des phénomènes de vieillissement qui ne
sont pas encore entièrement expliqués. Nous
présenterons les résultats des tests de viellissement
faits à Montréal, ainsi que les explications possibles des
phénomènes observés.
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Présentation
16:40
-
René ROY, Université Laval,
roy à phy.ulaval.ca
-
Versatilité d'un multidétecteur pour l'étude
des réactions entre ions lourds.
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La collaboration entre l'équipe de recherche en ions lourds de
l'université Laval et celle sur les mécanismes de
réaction de TASCC à Chalk River a permis de
réaliser un appareil de multidétection versatile. à
la fermeture de TASCC, l'appareillage a été
transporté au Cyclotron Institute de l'université Texas
A&M. Dans le but d'atteindre certains objectifs spécifiques de
notre programme de recherche aux énergies intermédiaires,
de nouveaux éléments de détection sont en voie de
développement pour le multidétecteur. Nous discuterons de
leurs caractéristiques, de leur intégration à
l'ensemble et de leur complémentarité. Un deuxième
volet traitera de l'adaptabilité de la matrice de
multidétection aux études avec les futurs faisceaux
exotiques accélérés, dans un proche avenir,
à l'installation ISAC de TRIUMF.
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Présentation
17:00
-
Rachid MAZINI, Université de Montréal,
mazini à lps.umontreal.ca
-
La Recherche de Higgs Lourd et de Technicouleurs avec ATLAS au LHC
-
Le démarrage du collisionneur LHC (Large Hadron Collider)
constitue une étape cruciale dans l'étude et la
compréhension des interactions fondamentales qui régissent
notre univers. Il permettra, entre autres, d'étudier des
collisions proton-proton à des énergies
inégalées ($\sqrt s$ = 14 TeV) et donc de tester les
modèles théoriques existant au delà des limites
expérimentales actuelles. Nous présenterons une vue
générale de l'expérience ATLAS, l'un des
détecteurs prévus pour le LHC, ainsi que son potentiel de
découverte d'un boson de Higgs lourd qui confirmerait les
prédictions du modèle standard. Nous présenterons
aussi les possibilités de ce détecteur dans le cadre d'un
autre modèle qui introduit d'une manière différente
la brisure de la symétrie électrofaible via la
théorie des technicouleurs.
-
Présentation
17:20
-
Fin du colloque
http://www.physics.mcgill.ca/~corriveau/projects/acfas/programme.html.
Page créée et maintenue par
François Corriveau
(corriveau à physics.mcgill.ca)
du
Centre Interuniversitaire de Physique Subatomique (McGill/Montréal).
Dernière revision le 13/05/98.